Constant V (Venster/Vitrine)

Ami Bruxellois, ne loupe pas l’occasion ce vendredi jeudi (18/06/2015) d’aller voir la vitrine de Constant. Tu y seras bien reçu et tu pourras même y boire un verre. De plus, c’est juste à côté du Verschueren, si jamais ta soif était trop grande.

Constant V - uHbench

Je t’invite à y aller, pour découvrir Constant et pour y pêcher un petit manuel afin de construire toi-même un banc public à partir d’une palette. Tu pourras même t’essayer à la fabrication puisque du matériel sera prévu sur place.

L’atelier sera chapeauté par la main experte de Barbara Janssens.

Constant V (Venster/Vitrine) est une série d’exposition dans la vitrine de Constant. Les objets, les dessins, les vidéos, les installations et les expériences exposés sont sous licence libres ou ils ont été créés en utilisant des logiciels libres.

Constant V (Venster/Vitrine) is een reek tentoonstellingen in de vitrine van Constant, De kunstwerken variëren van Open Source objecten tot video, design, en artistieke experimenten met vrije software.

Constant V : uHbench
Expo: 18 – 28 juni/ juin 2015
Perfo + drink: 18 juni /juin 2015
CONSTANT, RUE DU FORT 5, SAINT-GILLES

T’as vu où vont les touristes

Bruxelles
Bruxelles

Eric Fischer s’est amusé à reprendre toutes les données de géolocalisation des photos de touristes postées sur Flickr et à tracer les trajets de ces visiteurs “anonymes” sur une carte mondiale. Du coup, d’étranges diagrammes retracent ces lieux, comme si on avait mécaniquement marqué au stylo bille ces passages obligés.

Barcelona
Barcelona

The Geotaggers' World Atlas #1: New York
New York

La carte interactive est visible ci-dessous ou à cette adresse.

Source: La Boîte Verte

Atelier de construction de mobilier en palette

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Ce samedi 15 novembre, de midi à 16h, venez participer à un atelier ouvert de construction de mobilier pour la cour intérieure de la Bibliothèque francophone d’Ixelles, rue Mercelis.

Suite à un appel de la Commune d’Ixelles, Maria Solé Bravo et moi-même avons créé un ensemble de mobiliers modulaires construits à partir de matériaux recyclés et publiés sous licence libre. Pour la construction proprement dite de ces éléments, différents ateliers sont prévus impliquant la participation des élèves des écoles avoisinantes, des employés de la bibliothèque ainsi que tout visiteur de cet espace public.

Ce samedi est donc ouvert à toute personne intéressée par le design libre, le démontage et l’assemblage de palettes ou simplement de participer à un projet de ré-aménagement de la cour intérieure de la bibliothèque d’Ixelles.

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Internet Black Market : One Thousand €uros Poster

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This Sunday 28th September 2014, iMAL organizes the second Yami-Ichi (which translates to Internet black market) that will happen outside Japan. The concept of an Internet Black Market has been started by the collective IDPW.org and proposes to go back to the crazy and anarchic roots of the early Internet experiments in the form of an AFK* flea market.

Many artists and designers are participating and will be proposing lots of different things (some collectors, some useful, some just for fun,…) all day, Sunday, in the beautiful Atelier des Tanneurs, Brussels. The complete list of available shops is here.

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As one of the participants, I’m proposing you to come and claim your piece of this unique project called One thousand €uros poster. The poster is divided in 1000 blank squares that are sold each for 1€. It’ll be your only chance to make your mark on this unique project and be part of history. Each square has the size of the 1 euro coin. Of course you can buy as many squares as you want. Once it’s yours, you decide what should appear on it: your name, your website, your business card, a drawing, a photo, a haiku,…

This project is a re-interpretation of a 2005 Internet phenomenon known as the One Million Dollar Homepage by Alex Tew. Since there could only be one project like this (although many attempted to clone it), there will be only one One Thousand €uros Poster. The goal is to travel around with this poster in different venues until all 1000 squares are claimed. So be the first to buy a piece of it and then be seen everywhere it will go.

See you there.

* AFK = Away From Keyboard.

Libre Objet : Digital creation and fabrication workshop

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Next weekend, 27 & 28 September 2014, together with the Libre Objet collective, we will be hosting a digital creation and fabrication workshop in the makerspace called Microfactory in Brussels, Belgium.

This event is part of the Design September festival and has been selected as one of the best activites to attend by the magazine Vif/Weekend.

The purpose of this workshop is to experience designing products using only free and open source software and then make them using the tools offered by the Microfactory (3D printers, laser cutter, CNC machines,…).

We plan to introduce 4 different softwares, corresponding to different needs:

We will also be introducing the concepts of open source product design and free licensing.

The number of participants is limited, but we still have a couple of seats left. So if you’re interested, don’t wait and send an email to hello [at] libreobjet [dot] org to book a seat.

Les noisetiers du Jeu de Balle

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Sur la Place du Jeu de Balle, dans la cour intérieure de l’ancienne caserne des pompiers, se trouvent 4 magnifiques noisetiers. Et en cette période, ils débordent de fruits. Pas besoin de grimper aux arbres − d’ailleurs ils sont bien trop grands −, il suffit de se baisser pour ramasser leurs noisettes. J’en ai récolté 1 bon kilo pendant la pause déjeuner. Si te ne trouves rien aux puces,…

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Écrire un manuel de 200 pages en 5 jours

Libérathon BGE

C’est l’expérience que j’ai vécue en début de mois d’août, avec 13 autres personnes, enfermées dans les nouveaux locaux de F/LAT, à Bruxelles. On appelle ça un booksprint (ou un “libérathon”) dans le jargon. Pour résumer, il s’agissait d’écrire un manuel complet, en français, sur l’utilisation d’un logiciel libre, dans ce cas-ci, Blender.

Et je dois dire que c’est une expérience intense et enrichissante. Je ne croyais pas que c’était possible d’écrire, si vite et à plusieurs mains, un livre qui, sans vouloir trop nous jeter des fleurs, me paraît une bonne base de travail et un bon support pour toute personne qui voudrait enseigner ou apprendre comment faire des jeux vidéos avec Blender.

La beauté du projet est que ce manuel est entièrement publié sous licence libre. Donc il peut être effectivement utilisé par n’importe qui, dans n’importe quel contexte. Il peut même être publié et vendu par un quelconque éditeur. Mais surtout, il peut continuer d’être amélioré par de futurs lecteurs ou amateurs puisque toutes les sources et outils nécessaires à son édition sont disponibles en ligne. Ce qui à priori donne aussi une meilleure chance de pérennité ; les logiciels (et particulièrement Blender) évoluant constamment.

Ce projet est une initiative de la branche francophone de Flossmanuals, une association de loi 1901 dédiée à la création et à la diffusion de manuels francophones pour logiciels libres. Élisa de Castro, en maîtresse de cérémonie, avait composé une équipe diversifiée de graphistes 3D, illustrateurs, codeurs, artistes,… venant de France et Belgique qu’elle dirigea avec souplesse dans la réalisation de ce projet. Imaginez 14 personnes autour de la table, toutes et tous avec des connaissances différentes du logiciel et une idée pas nécessairement toujours précise de comment l’enseigner, ça peut entrainer le groupe dans des discussions interminables. Sauf qu’on avait que 5 jours.

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Et comme si la barre n’était pas déjà assez haute, le groupe s’est rapidement mis d’accord sur l’idée que, puisqu’on écrivait un manuel pour faire des jeux vidéos, il faudrait qu’on crée en même temps un jeu vidéo, au moins pour avoir de belles captures d’écran à mettre dans le livre ou des fichiers d’exemple un peu plus intéressants que de jouer avec des cubes et des triangles. Ce jeu est lui aussi publié sous licence libre et son développement continue sur Github. Il est prévu d’en faire une sortie officielle lors de la première publication papier du manuel.

Comme toute expérience intense, poussée par une équipe avec un objectif précis, ce dont on en retient le plus, c’est la rencontre avec les différentes personnalités présentes. Je ne veux les nommer tous ici (vous lirez les crédits du livre, si cela vous intéresse), mais j’espère bien en recroiser quelques-uns au détour d’un festival ou, qui sait, d’un prochain booksprint. Et si l’aventure d’apprendre à créer un jeu vidéo avec Blender vous tentait, je suis tout disposé à organiser un atelier sur ce thème au sein de F/LAT ou dans l’établissement d’enseignement  qui vous plaira.

De l’importance du sigle d’un parti politique

Que vous soyez en vote papier ou électronique, il est important de retrouver facilement la liste pour laquelle vous désirez voter. Une image valant mieux qu’un long discours, voici une photo d’écran (oui, le bouton “Prnt Scrn” ne marchait pas ;) ) prise, en ce jour, dans un isoloir bruxellois.

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Je ne sais si cela fait le même effet pour le vote papier, mais sur écran, les partis ayant un sigle se détachent mieux que ceux qui n’en ont pas. Parmi ceux qui ont un sigle, affiché sur cet écran fort lumineux, j’ai trouvé que ceux dont le sigle était dessiné en noir sur fond blanc (Vlaams Belang, FDF, PS, CD&V, ISLAM,…) se reconnaissaient mieux que l’inverse (MR, Ecolo, Ptb, MG,…).

J’ai été étonné de voir que le CDH n’avait pas utilisé son logo pour sigle, ce qui est assez confondant, alors que “tous” les autres “grands” partis l’ont fait, ou s’en sont approchés. En plus, ce sigle CDH est écrit en grandes lettres blanches sur fond noir. C’est, pour moi, moins lisible et ça fait fort penser à un logo que je n’ai pas reconnu. Cette stratégie aura certainement faire perdre quelques voix.

Étonnant aussi de voir que la N-VA n’aie pas choisis son logo bien reconnaissable comme sigle. C’est moins flagrant que pour le CDH, parce que cela ressemble plus à une notation sans sigle faite en typographie grasse. Mais cette logique de ne pas utiliser le logo qui sert à toute communication me rend perplexe.

Le sigle PS n’est pas le logo non plus, mais la différence est plus subtile. Le P, entre autre, devrait être moins gras.

Pour la sp.a, ce n’est également pas le logo, même si on n’en est pas loin (tout en minuscule et le point entre “sp” et “a” est conservé). Mais la typographie originale est différente et italique. (Mise-à-jour: j’avais consulté un ancien logo)

J’ai bien conscience que les contraintes de taille et de “couleur” font qu’il est parfois difficile de rendre au mieux le logo du parti. Mais s’en approcher le plus possible me semble la meilleure stratégie. Parce que sinon, à quoi bon dépenser des fortunes en communication, si au final, dans l’isoloir, votre liste n’est pas identifiable ?

Pour les autres, sans sigle, le choix de l’écriture en capitales est sans doute la meilleure option. Des signes de ponctuation (comme le ! pour Debout Les Belges)  peuvent aider à le repérer plus rapidement.

Ces considérations graphiques, même si elles vous paraissent secondaires, sont à mon avis importantes pour capter le vote des électeurs indécis. Les vrais militants n’hésiteraient pas à sortir de l’isoloir en criant au scandale s’ils ne trouvaient pas leur liste préférée. Mais les autres? S’ils ne trouvent pas rapidement leur premier choix seraient certainement tenté de cocher le deuxième ou celui le plus attirant visuellement.

Et ce sont bien ces indécis qui font chaque fois toute la différence.