Médor est un canard

Au pays du surréalisme, un groupe de coopérants veut mettre le monde du journalisme et de l’édition sur sa tête. Et pour cela, il a besoin de nous.

medor-centre

Médor est un projet porté par 17 personnes, journalistes et graphistes, dont le but est de produire un magazine trimestriel d’investigation tourné vers la Belgique.

Grâce aux réunions mensuelles des artistes utilisant des logiciels libres, j’ai pu assister à la présentation de ce projet par l’équipe des graphistes, tous membres du prestigieux bureau Open Source Publishing, que beaucoup nous envient à l’étranger. Pierre, Alex, Ludi et Sarah expérimentent depuis nombre d’années des processus différents de publication dans une démarche ouverte et en utilisant exclusivement des logiciels libres. En s’associant avec une large équipe de journalistes de terrain, ils veulent aussi complètement modifier la façon dont, aujourd’hui, on produit un magazine d’information imprimé. Outre le fait de financer du travail journalistique de longue durée (3 mois), tous les participants au projet seront investis dès le début dans la mise en forme des articles. Ainsi, le modèle traditionnel qui veut qu’un article soit mis en page et illustré après son écriture définitive n’aura pas lieu chez Médor. Ce qui nous promet, j’en suis sûr, des surprises autant dans ce qui sera publié que dans le processus d’édition.

Médor est aussi original dans son mode de financement, puisqu’il ne se lancera que s’il a le nombre de lecteurs requis à sa subsistance. Cela lui donne aussi une grande indépendance de ton, toujours un facteur prometteur lorsqu’il s’agit de journalisme d’investigation.

Si ces mots vous ont convaincus, prenez aujourd’hui un abonnement. C’est l’investissement le moins risqué que vous pouvez faire pour supporter ce projet. Vous leur mettez ainsi 60€ en caisse (pour 4 numéros de 128 pages quand même) et si le magazine est imprimé, vous recevrez votre premier exemplaire en septembre 2015. S’il n’est pas imprimé, vous recevrez l’intégralité de vos 60€ en retour. Ne tardez pas à faire cette démarche, parce qu’il manque encore ~3600 abonnés pour que ce pari réussisse.

Il existe également bien d’autres manières de supporter ce projet et bien d’autres particularités à cette aventure dont je ne parle pas dans ce billet. Pour tout cela, je vous laisse consulter leur site: http://medor.coop.

PS: Ami français, toi qui aime tant le plat pays, abonnes-toi aussi.


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