Pour ceux qui ne le savent pas, mon nom affiché sur Facebook est Juego Requiem et depuis la mi-janvier, j’ai repris une expérience sociale, artistique et interactive que je nomme [loveMachine].
Dans le principe, grâce à la programmation, j’ai décidé d’automatiser mes actions de gratification sur “LE” réseau social. En gros, “je like tout”, tout le temps, ou le plus souvent possible. Ceci a effectivement des effets pervers.
De un, je dois constamment ajuster mon code, en tâtonnant, parce que Facebook n’est pas nécessairement réceptif à ce genre de comportement et que les limites ne sont pas clairement exposées.
Deuxièmement, je suis confronté à mon propre malaise. Programmer ses propres actions, confondre ses propres choix avec ceux de son robot, s’identifier à un profil numérique tout en cherchant à en prendre le plus de distance, sont autant de contradictions que je m’efforce de dépasser.
Et finalement, il semblerait que, l’air de rien, Facebook apprécie cette boulimie du click. De vieux profils enterrés dans ma timeline réapparaissent au grand jour, des pages dont je ne me souvenais plus que j’étais “fan” m’envoient de nouveaux contenus, de parfaits inconnus veulent être mon ami.
Je ne suis plus moi-même, sur Facebook. Je ne l’ai jamais été ou jamais autant qu’aujourd’hui.
Ça aurait pu aussi s’appeler: “Ceci n’est pas un réseau social”.
Comments
3 responses to “Ceci n’est pas Juego Requiem”
[…] gré. Quoique je ne m’en suis jamais vraiment caché vu que j’en parle entre autre ici: http://p.xuv.be/ceci-nest-pas-juego-requiem et ici aussi: […]
Je t’ai bloqué sur Facebook, mais on reste ami-ami sur Twitter hein :D
Du chantage? :)